Nous sommes, ici (À Lyon) et dans le Monde (sur Terre), face à des bouleversements majeurs qui appellent à la mobilisation et à la rÉunion des sociétés et des sciences. Une culture commune doit se construire pour engager la bifurcation vers de nouvelles conditions d’existence.

Le dernier rapport du GIEC (2022) réaffirme le consensus scientifique sur les dérèglements à l’œuvre à l’échelle planétaire : réchauffement climatique, intensification des variations météorologiques brutales, fonte des glaciers, modification des courants marins et de l’acidité des océans, généralisation des pollutions chimiques des eaux et de l’air, extinction massive des espèces, épuisement des ressources, déforestation, multiplication des mégafeux, etc. Et ce dérèglement global renforce toutes les formes d’inégalités.

Un constat : notre contexte contemporain est aussi celui de l’urbanisation généralisée du monde  . Plus de la moitié des habitants de la planète vit sur des territoires urbanisés, homo sapiens est devenu en quelques décennies seulement « homo urbanus ». Aujourd’hui, il est possible de dire que chaque habitant, où qu’il habite, est relié aux modes de vies, de consommation et d’existence urbanisés. La pression environnementale liée aux nécessités des organisations et fonctionnements urbains est extrêmement forte. Les villes consomment 80% des ressources du globe et émettent massivement gaz à effets de serre, polluants et déchets. L’espace urbain est également le creuset des injustices sociales et environnementales. De ce fait même, l’urbanisation généralisée, englobant toutes les formes et les densités de métropolisation, installe ce milieu de vie où les conséquences du changement global sont et seront les plus accusées. Les politiques d’adaptation et de réorientation sont indispensables, mais elles sont largement à inventer et ne seront pas uniquement technologiques. Elles devront associer tous les territoires qu’ils soient fortement ou faiblement urbanisés, se fonder sur l’innovation, la créativité sociale, politique, culturelle et technique, la réactivation de pratiques opérantes, et s’appuyer sur l’implication des habitants.


Pour faire face à ce contexte et être à la hauteur des enjeux qui en découlent, Cité anthropocène propose d’agir à partir de trois pôles :


La Fabrique de formations

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La Fabrique de formations post-disciplinaires auprès des publics scolaires, universitaires, professionnels et du grand public, à travers le développement d’un catalogue de formations.

LE Forum des savoirs

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Le Forum des savoirs, qui vise la réinsertion des savoirs au cœur du débat public et de l’expérimentation sociale et politique à travers une volonté de développer de multiples formats de diffusion et l’exploration d’une grande diversité de régimes d’expression et de nouvelles « scénographies » du savoir.

LE BUREAU DES Études

3
Le Bureau des études dans le cadre duquel des études post-disciplinaires (une science frontière en cours d’élaboration — « frontière » c’est-à-dire ligne non de partage mais de passage entre les disciplines et tout autant « frontière » entre les acteurs) sont incubées et des expérimentations scientifiques, sociales et politiques sont dirigées et/ou accompagnées en lien avec tous les acteurs de la production de la ville que sont : les collectivités, les habitants, les concepteurs et les acteurs économiques.

Ces trois pôles d’action prendront corps à La Cité des Halles qui aménagera, de manière intense et festive, l’espace de liberté nécessaire à la réflexion, à la recherche et à la construction des alternatives fondatrices de Cité anthropocène.

CONSEIL D'ADMINISTRATION

Joël Chevrier
Professeur de physique à l’université Grenoble Alpes et directeur scientifique de l’UGA Design Factory pour les transitions (2022-2024). Le projet Design Factory consiste à donner aux étudiants la capacité d'imaginer des solutions créatives et la confiance d'entreprendre dans un monde de transitions. L'UGA Design Factory coordonne et développe des programmes de formation à la créativité, au design, à l'entrepreneuriat et à l'innovation à travers une pédagogie active et transversale. Auteur de nombreux articles dont une majorité pour la revue scientifique en ligne The Conversation, il vient de publier Un physicien au musée (Éditions l’Art Dit, 2023).

Pierre Cornu — Président
Directeur de recherche à INRAE Clermont-Ferrand. Formé à l’histoire économique et sociale des mondes ruraux, il a fait évoluer ses thématiques de recherche et d’enseignement vers l’histoire du temps présent, ses enjeux environnementaux et la place des sciences et des techniques dans l’anthropocène. Il est notamment l’auteur, conjointement avec E. Valceschini et O. Maeght d’une Histoire de l’Inra entre science et politique (Quae, 2018) et, sous sa signature, d’une étude d’épistémologie historique des approches systémiques intitulée La systémique agraire à l’Inra. Histoire d’une dissidence (Quae, 2021). Ses recherches actuelles portent sur la crise des temporalités dans l’anthropocène et le potentiel transformateur de l’agir scientifique, dans une relation à refonder avec les sociétés, les institutions et la biosphère.

Bérénice Gagne - Trésorière
Ingénieure d’études en sciences humaines et sociales à l’Université de Lyon, elle a créé depuis 2019, pour l’Ecole urbaine de Lyon, une veille scientifique pluridisciplinaire sur le changement global, très suivie tant dans le milieu académique que par des politiques et des journalistes qui y repèrent les sujets émergents. Elle valorise ses recherches en produisant des chroniques sur Radio Anthropocène qui amènent à réfléchir à nos modes d’existence actuels et sur les possibilités de bifurcation pour ménager nos conditions d’habitabilité. Elle est également à l’origine de la Rentrée anthropocène qui a mobilisé, trois années de suite, les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche de Lyon et de Saint-Etienne autour des enjeux du changement global que nous expérimentons pour mieux répondre aux attentes fortes des nouvelles générations. Elle est cofondatrice de Cité anthropocène.

Anne Guinot - Secrétaire
Chargée de médiation scientifique et rédactrice en chef du Magazine Pop'Sciences 2024 au sein de l'Université de Lyon, elle fut, de 2018 à 2023, responsable de la communication du programme École urbaine de Lyon. Elle compte vingt années d'expérience dans l'organisation, la promotion et la valorisation d'événements, à destination de publics variés, dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche ; elle connaît particulièrement bien les acteurs scientifiques du site Lyon Saint-Étienne. Elle est cofondatrice de Cité anthropocène.

Isabelle Michallet
Professeure à la faculté de droit et science politique de l'Université de Rennes et chercheuse au sein du laboratoire IODE (CNRS – UMR 6262), elle est spécialisée en droit de l’environnement. Ses recherches portent sur la biodiversité, la participation citoyenne, la gouvernance environnementale, les fleuves internationaux. Sur ces sujets elle travaille en interdisciplinarité, associant le droit aux autres sciences de l’environnement, afin de protéger l’environnement (préservation des écosystèmes naturels, limitation des activités prédatrices, traduction juridique de la relation entre humains et non-humains...) et de développer la démocratie environnementale (transparence de l’information, accès au processus décisionnel et au juge, développement d’une approche par genre...). Elle a dirigé durant quatre ans un projet de recherche interdisciplinaire franco-mexicain sur le fleuve Usumacinta. Ses derniers ouvrages : Bien-être et normes environnementales (Mare & Martin, 2022), Faire face à l’Anthropocène : Les voies du droit (Éditions Deux-cent-cinq, 2023).

Laëtitia Mongeard
Maîtresse de conférences en géographie à l'Université Paris-Est Créteil (Inspé de Créteil), et membre du Lab'Urba. Ses recherches portent sur la participation des matériaux produits par les chantiers d'aménagement (déchets de démolition, matériaux excavés en travaux souterrains) à la construction urbaine. Considérant la vie sociale de ces matériaux, ses travaux envisagent leurs circulations et leur capacité à constituer des ressources. Membre du collectif de recherche "Studio Métabolisme", elle est également porteuse du projet ANR SOGO consacré à l'analyse de la gouvernance des terres de chantier (2024-2028).

Nicolas Nova
Chercheur et enseignant en anthropologie des techniques, avec un parcours antérieur en sciences naturelles et en interaction humain-machine, il est Professeur ordinaire à la Haute-Ecole d'Art et de Design (HEAD – Genève) où il enseigne l'anthropologie des cultures numériques, l'ethnographie et la recherche-création. Ses travaux de recherche abordent trois axes : (1) la compréhension et le devenir des cultures numériques, en particulier à propos des pratiques ordinaires, (2) les imaginaires et les changements sociotechniques liés à la crise environnementale, (3) les démarches d'enquête au croisement de l'ethnographie et de la création. Il est également cofondateur du Near Future Laboratory, une agence de prospective spécialisée dans le design fiction. Ses derniers ouvrages :  Exercices d'observation. Dans les pas des anthropologues, des écrivains, des designers et des naturalistes du quotidien  (Premier Parallèle, 2022), Fragments d'une montagne. Les Alpes et leurs métamorphoses. (Éditions du Pommier, 2023).

Hervé Rivano
Informaticien, professeur à l'INSA de Lyon, il dirige l'équipe commune à Inria et l'INSA Lyon Agora. Il est membre du laboratoire CITI de l'INSA Lyon et du conseil scientifique de France Villes et Territoires Durables. Son activité de recherche s'intéresse aux infrastructures réseaux qui sous-tendent les systèmes urbains numériques. Il s'est, en particulier, penché sur la conception de réseaux de capteurs environnementaux à bas coût permettant de collecter de la donnée dense sur les phénomènes anthropocènes que sont la pollution de l'air et les îlots de chaleur urbains. Il s'intéresse aussi à l'instrumentation nécessaire à la mise en œuvre d'infrastructures urbaines dynamiques et prédictives, en particulier pour les modes de transport décarbonés.

Conseil Scientifique

Michel Lussault - Président
Professeur de géographie à l’Université de Lyon (École normale supérieure de Lyon), membre du laboratoire Environnement, Ville, Société (UMR 5600, Université de Lyon/CNRS). Dans son travail, il analyse les modalités de l’habitation humaine des espaces terrestres, à toutes les échelles et en se fondant sur l’idée que l’urbain mondialisé anthropocène constitue le nouvel habitat de référence pour chacun et pour tous. Au sein de l’Université de Lyon, Il a créé et dirigé de 2017 à 2023 l’École urbaine de Lyon, un programme innovant de recherche, de formation, et de débat public, consacré à l’urbain anthropocène. Parmi ses derniers ouvrages : Hyper-Lieux. Nouvelles géographies de la mondialisation (Le Seuil, 2017), Chroniques de géo’ virale (Éditions Deux-cent-cinq, 2020), « L’anthropocène comme urbanocène » in Michel Lussault et Valérie Disdier (dir.), Néolithique-Anthropocène. Dialogue autour des 12000 dernières années (Éditions Deux-cent-cinq, 2021), Il y a urgence ! Les géographes s’engagent, F. Opillard et T. Sardier (dir) (CNRS Éditions, 2023). Il est cofondateur de Cité anthropocène.

ÉQUIPE

François De Gasperi
Doctorant en géographie, il réalise sa thèse au sein de l’École urbaine de Lyon et de l’École normale supérieure de Lyon. Il s’est intéressé, au cours de sa formation, au champ de la géographie sociale et urbaine et est titulaire de deux masters au sein de l’ENS de Lyon et de SciencesPo Paris. Il a notamment travaillé pour la ville d’Arequipa au Pérou et au sein du cabinet de l'adjoint chargé des transports et de l’espace public à la Mairie de Paris. Ses recherches actuelles se concentrent sur la thématique du care qu'il cherche à transposer en urbanisme. Pour ce faire, il s’intéresse aux notions d’attention, de soin et de réparation d’espaces urbains gérés en commun ainsi qu’aux nouvelles formes de solidarité en ville, dans une perspective comparée entre Lyon et Madrid. Au sein de Cité anthropocène, il participe en particulier à la programmation, à l’animation et à l’éditorialisation des activités de Radio Anthropocène, avec le souci de contribuer à l’acculturation des publics aux réalités du changement global.

Valérie Disdier
De formation historienne de l’art et urbaniste, elle a débuté son activité dans une agence d’architecture à Lyon, avant de co-créer en 1994 La Maison de l’architecture (Lyon) devenue en 2009 Archipel. La même année, elle crée la librairie spécialisée en architecture située à Archipel. Durant cette période, elle a assuré les commissariats des expositions : Premiers projets (2001), La maison à la Maison (2003), Habiter ensemble (2005), Nouvelles vagues (2007), Ici et le monde (2009), Décines ou la ville en mutation (2012), Futur architecte (2014), Architecture Transmission Positions (2015), Cointeraux vs Craterre (2016), La ville en marchant (2017), Chine, construire l’héritage (2018), et des coordinations d’ouvrages. En 2019, elle rejoint le programme École urbaine de Lyon, où elle sera chargée du programme de médiation, des expositions et du studio éditorial À partir de l’Anthropocène au sein des éditions Deux-cent-cinq. Elle est cofondatrice de Cité anthropocène.

Florian Fomperie
Il réalise actuellement sa thèse de doctorat d’aménagement du territoire au sein de l’École urbaine de Lyon, et est rattaché au laboratoire EVS et à l’Université Lyon 3. Titulaire de masters d’économie à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne et de géographie à l’Université Lyon 2, il s’intéresse aux dynamiques de transitions écologiques des villes moyennes. Il travaille ensuite pour l’ADEME en tant qu’ingénieur d’étude sur le projet MOBEX « Mobilisation des acteurs dans les transitions écologiques, économiques et sociales : vers une évaluation des valeurs et des externalités des démarches d’économie circulaire ». En parallèle, il mène une activité de journaliste, pour laquelle il a été formé à l’IEJ Paris, au sein de la presse et de médias locaux parisiens, puis sur Radio Anthropocène. Il est par ailleurs impliqué dans d’autres activités de Cité anthropocène.

Lou Herrmann
Docteure en urbanisme, spécialiste des approches qualitatives et compréhensives des faits urbains et sociaux, elle est également dessinatrice. Son expérience de recherche et d’enseignement à l’université l’a conduite à s’intéresser aux enjeux de médiation, de diffusion et d’écriture de la science. Convaincue par la puissance explicative, synthétique, attractive, d’attention et de conceptualisation du dessin, elle développe une réflexion par la pratique qui place le dessin au cœur de son processus de recherche. Dans la perspective de l’anthropologie visuelle, elle mobilise en ce sens le dessin comme outil d’enquête mais aussi comme régime d’écriture spécifique. Au sein de l’École urbaine de Lyon, elle pilotait en particulier le studio Sciences dessinées. Elle est cofondatrice de Cité anthropocène.

Jindra Kratochvil
Vidéaste, auteur et performeur, il a piloté le studio audiovisuel de l’École urbaine de Lyon. Après des études de cinéma, du son et de l’audiovisuel à l’Université de Montpellier, il développe et réalise des projets vidéo et multimédia dans des contextes nombreux et variés : vidéos pédagogiques et de communication, reportages, création sonore et vidéo pour des spectacles, écriture et performance, courts-métrages, installations vidéo, webdocs, ateliers artistiques inclusifs, projets expérimentaux. Il a publié Toutes mes pensées ne sont pas des flèches (Éditions Le Clos Jouve, 2019). Au sein de l’Ecole urbaine de Lyon, il a produit des séries d’entretiens vidéo, réalisé des captations et des directs (conférences, cours publics, débats, tables rondes, séminaires) et assuré la régie générale des éditions du festival À l'École de l'Anthropocène. Il est cofondateur de Cité anthropocène.


Anthropocène ?
« L’humanité, notre propre espèce, est devenue si grande et si active qu’elle rivalise avec quelques-unes des grandes forces de la Nature dans son impact sur le fonctionnement du système terre [...] Le genre humain est devenu une force géologique globale. »
Steffen, W., Grinevald, J., Crutzen, P. Et McNeill, J. (2011). The Anthropocene : conceptuel an historical perspectives. Philosophical transactions of the Royal Society, 369(1938), 842-867.
L’anthropocène, c’est donc cette nouvelle époque dans l’histoire de l’anthropisation de la Terre, où il devient clair que l’être humain devient une force agissant irréversiblement sur l’entièreté de la planète jusqu’à provoquer une remise en question de son habitabilité humaine. De vastes espaces terrestres connaissent déjà une crise de leur habitabilité. Dorénavant, partout, sont observés les bouleversements, tout à la fois globaux et locaux, de l’espace habité par les humains. Il n’y a pas de problème plus crucial que d’affronter les défis posés par notre entrée dans cette période d’incertitude.

Thématiques

  • Anthropisation globale des environnements planétaires et ses expressions locales 
  • Architecture, Design et Urbanisme
  • Bifurcation et réorientation écologiques des territoires
  • Biodiversité (humains, non-humains, vivants)
  • Cultures (art, image, imaginaires, fictions, récits)
  • Dynamiques des éco-sociosystèmes
  • Économie (modes de production, économie circulaire, économie symbiotique, consommation, comptabilité, travail)
  • Énergies décarbonées
  • Extractivisme et limites planétaires
  • Habitabilité de la Terre et habitation humaine
  • Justice sociale, environnementale, spatiale
  • Métabolisme (matières, déchets, pollutions)
  • Mobilités (déplacements, transports, hub)
  • Nourrir, se nourrir, résilience des systèmes agro-alimentaires
  • Nouveaux paradigmes critiques (décolonial, subalterne, genres, écoféminisme)
  • Nouvelles urbanités (occupation temporaire, métiers, solidarités)
  • Politiques
  • Relations systémiques changement global et urbanisation
  • Santé (écotoxicologie, santé globale)
  • Techniques et technologies (numérique, géo-ingénierie, smart cities)
  • Urbanisation généralisée (urbain, rural, paysage, densités, formes)
  • Vulnérabilité, catastrophes, préparation des sociétés, résilience des territoires

Radio Anthropocène

Plateforme de programmation, de production et de diffusion des ressources audio, Radio Anthropocène aborde toutes les thématiques du changement global en invitant sur son plateau des personnes issues des horizons très variés : chercheur·e·s, artistes, hommes et femmes engagé·e·s dans la vie publique, institutionnelle, associative, militante, économique, académique.


Notre studio mobile s'installe temporairement au milieu ou en bordure des évènements culturels et sociaux avec une programmation spéciale permettant d'amplifier et de faire circuler les voix connues ou à découvrir.

Toutes nos productions sont écoutables sur le site
https://radio-anthropocene.fr
ainsi que sur les plateformes de podcast.




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Personne physique

— cotisation minimale : 10 €
— cotisation de base : 50 €
— cotisation de soutien : 100 €

Personne morale

— cotisation minimale : 500 €
— cotisation de base : 1 000 €
— cotisation de soutien : 10 000 €

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