La biodiversité connaît une crise sans précédent qualifiée de 6ème extinction de masse, à laquelle l’urbanisation contribue fortement. Nous sommes par ailleurs de plus en plus d’urbains à vivre dans des métropoles denses, où la présence de nature s’amenuise. La biodiversité de nos villes est aujourd’hui particulièrement menacée et des espèces auparavant ordinaires, comme le chardonneret élégant ou le moineau, se font de plus en plus rares. Nos préoccupations pour la biodiversité urbaine n’ont jamais été aussi fortes, tant pour notre santé physique et mentale que pour la conservation d’un patrimoine unique et indispensable au fonctionnement de nos écosystèmes.

Depuis les années 2000, la biodiversité urbaine est étudiée dans les espaces verts tels que les parcs publics ou les jardins individuels, aboutissant à de nouvelles méthodes de gestion plus écologiques sur ces espaces. Malgré ces avancées, les espaces verts des habitations collectives restent inexplorés. Or, ces lieux où vivent la majorité des habitants n’ont pour le moment fait état d’aucune évaluation scientifique ou technique. Pourtant, nous sommes nombreux à constater que ces espaces pourraient souvent être plus végétalisés ou mieux aménagés afin qu’ils soient plus désirables pour les habitants et favorables à la biodiversité.

Le projet COLLECTIFS cherche donc à combler ce manque de données sur les espaces verts des habitats collectifs en associant de manière originale les citoyens habitants des collectifs, à une étude écologique et géographique approfondie et innovante.